La refonte du site n'est pas encore terminé bien que bien avancée. Les effets gérés par Lightbox ne sont plus opérationnels puisque j'ai abandonné l'utilisation des scripts scriptaculous et prototype. Ayant très peu d'incidence sur la consultation du site, je trouverais un subtitut un peu plus tard. J'aimerai plutôt vous donner quelques infos sur le nouveau projet dont j'ai teasé le 1er novembre.
Avant tout, je tiens à préciser que cela ne s'adressera qu'à très peu de gens. J'en reparlerais plus longuement du pourquoi du comment une autre fois mais il s'agira d'un jeu vidéo sur Nintendo DS pour celles et ceux qui n'auraient pas compris l'image. Encore une fois j'ai sous estimé le temps de production pour le mettre en ligne mais le résultat vaudra l'attente. C'est certainement le projet le plus ambitieux après la création du site.
Voici un premier statut de l'avancée :
- Architecture des pages: 90%
- Données: 30%
- Conception/Design/ergonomie: 10%
- Nettoyage du code source: 0%
Comme vous pouvez le voir, c'est peu avancée mais les bases sont pratiquement toutes posées. Je garde néanmoins bon espoir de livrer quelque chose de concret très bientôt.
L'émulateur Dolphin pour gamecube/Wii/Triforce a fait l'objet d'un ajout particulièrement intéressante: le support du NVIDIA 3D Vision. Bien évidemment cela s'adressera avant tout à ceux ayant le matériel adéquat et quelques précautions sont à prendre avant de l'activer:
L'émulateur plantera si la 3D Vision est activée en mode fenêtré. Pour diverses raisons vous ne pouvez utiliser votre souris sous peine de faire également planter l'émulateur. Il y a trois façons d'activer la 3D Vision dans l'émulateur:
Les dernières compilations des builds peuvent se télécharger sur dolphin-emulator.com.
CaH4e3, l'un des développeurs de l'émulateur Demul, vient de publier de nouveaux screenshots sur l'avancé de ses travaux. Outres les images sur les jeux AtomisWave et Naomi, c'est cette fois-ci sur le système Model 3 qu'il semble s'intéresser.
Version 5 du site pour l'égayer un peu plus. Pour profiter de tous les effets, merci de mettre à jour votre navigateur. Au programme:
- Changement du menu principal qui faisait un peu vieillo
- Amélioration du menu pour les archives et résolution de quelques bugs de comportement
- Utilisation de la librairie jQuery
- Utilisation du code CSS3 et transition en douceur vers le HTML5
Il faudra encore quelques temps avant que tout le site profite de la nouvelle refonte en particulier. Le lien pour me contacter n'est pas encore opérationnel mais vous pouvez laisser vos commentaires dans la shoutbox. Egalement pour très bientôt un nouveau projet:
Infinite Space est un jeu vidéo de rôle de science-fiction développé par Nude Maker et Platinum Games pour la Nintendo DS. Il est sorti le 11 juin 2009 au Japon et dans le courant du mois de mars 2010 en Amérique du Nord et en Europe. Peu avant son annonce, le jeu était connu sous le titre provisoire d'Infinite Line. Conçu par des anciens du défunt studio Clover de chez Capcom, ce jeu plongera le joueur au fin fond de l'espace à bord de sa propre flotte de vaisseau.
L'histoire
Vous incarnerez Yuri, le jeune commandant d'une flotte de vaisseaux spatiaux. Votre mission : affronter des dictateurs tyranniques et de redoutables pirates de l'espace, tout en recherchant une épitaphe mythique capable de changer le monde. Au fil de ses aventures, le jeune Yuri finira par devenir un homme suffisamment puissant pour empêcher une autre guerre et peut-être, l'anéantissement de l'univers.
Trame issue du site officiel.
Gameplay
Après qu'un ami m'ait parlé de la sortie récente du jeu, c'est avec une certaine appréhension que je décide de voir de quoi il en retourne. En effet, Infinite Space m'était totalement inconnu et, sans doute par paresse, je préférais m'investir sur des jeux ayant fait l'objet d'une traduction dans la langue de Molière.
Le premier contact annonçait pourtant le pire lorsque la traditionnelle cinématique d'introduction débute. Cette vidéo souffre d'une compression audio très médiocre avec les voix des doubleurs presque inaudible et un niveau de saturation vite atteint en haussant le volume. Heureusement, SEGA a eu la bonne idée d'incruster des sous-titres, sans doute conscient du problème. En réalité, elle correspond au premier des courts-animés que SEGA a confié aux studios Gonzo et Production I.G, principalement pour promouvoir leur jeu. Vous pouvez, si le cœur vous en dit, voir l'ensemble de ces animés sur le site officiel, cette fois ci en meilleur qualité.
Cette première frayeur passé, la partie peut démarrer. Pratiquement toutes les opérations se font sur l'écran tactile de la console. A travers des menus quand même assez austère, on découvre la première galaxie après l'évasion du héros, Yuri. Une carte en 3D indique les planètes environnantes, les secteurs non peuplés et les tracés pour les rejoindre. Par l'intermédiaire de la salle de commande, le vaisseau dans lequel Yuri prend place progresse lentement dans l'espace intersidérale. La plupart des planètes étant assez éloignées les une entre elles, on tombera vite d'ennui si l'on ne choisi pas le bouton d'avance rapide. Pour éviter d'avoir une crampe ou un bleu à force d'appuyer avec le stylet sur l'écran tactile, des touches de raccourcis existent pour accélérer les voyages, l'affichage des dialogues ou couper les cinématiques.
Les traversées ne se font pas sans risque et le véritable challenge [et difficulté] revient à se préparer à affronter divers flottes ennemies que l'on rencontre aléatoirement. Tous les combats se font dans une 3D somme toute assez correcte, excepté lors des scènes d'explosions assez archaïque. Une jauge de commande se remplit progressivement et débloque des actions représentées par un jeu de couleur. Le vert, synonyme de sérénité, permet de positionner ses vaisseaux en formation d'esquive, le jaune d'engager l'ennemie alors que le rouge offrira d'envoyer la méga patate (tir de barrage). Mais pour que les salves de laser ou de plasma ne se perdent pas dans l'espace infini, il faut prendre en compte les distances. De petites icônes et des barres indiquent la portée de vos tirs et quelles armes sont prêtes à l'usage. Ce qui s'applique à notre cas l'est heureusement pour nos adversaires. Aussi, vous pourrez prévoir votre prochaine défaite lorsque votre aurez choisi de lancer une attaque plutôt que d'opter pour une formation d'esquive. Un tir de barrage par des Destroyers, ça fait bobo...
Mais si vous n'avez pas confiance en la résistance de vos vaisseaux, il est possible d'opter la phase du combat rapproché en fonçant coque la première vers la flotte adverse (et surtout en priant pour ne pas prendre les tirs ennemies). Ici, les conditions et environnements changent puisqu'il faut anéantir l'équipage ennemie via un système de "Pierre - Papier - Ciseau". Bien que simple au premier regard, le combat de type mêlée peut rapidement devenir un calvaire si l'on ne s'est pas préparé un minimum. Là aussi une mauvaise décision peut prévaloir d'une cuisante défaite nette et sans bavure. Étant donné que les points de sauvegardes se situent uniquement aux points d'ancrages des planètes, engager certains types de combats sont à éviter, surtout si la flotte ennemie est plus nombreuse ou composée de vaisseaux hors du commun.
En choisissant un système de "Pierre - Papier - Ciseaux" simpliste, les développeurs ont voulu mettre l'accent sur l'importance qu'à la "customisation" du vaisseau comme le meilleur moyen de progresser dans le jeu.
Pour partir au combat l'esprit tranquille, il vaut mieux donc se préparer en conséquence. A travers un vaste choix de différents modules tels un centre de recherche, des déflecteurs, salle de repos, pont de commandement, armure etc, la personnalisation est quasi sans limite. Chaque vaisseau dispose d'emplacements plus ou moins conséquents permettant d'en faire un engin de guerre polyvalent ou spécialisé dans un domaine précis. A la manière d'un Tétris, il faudra imbriquer les modules dans les espaces disponibles impliquant des concessions plus ou moins importantes.
Scénario d'un space opéra
Tout commence lorsque le héros, Yuri, réalise son rêve de partir à la découverte de l'univers. Aidé par Nia, une sorte de guide touristique privé qui s'était écrasée par hasard sur la planète Ropesk, il échappera à la loi sur la colonie spatiale. Cette loi confère un droit de propriété absolue à la personne ayant découvert une planète. Par ce biais, Demid Panflov a ensuite interdit à son peuple de quitter Rospek afin d'entretenir la planète qu'il dirige.
Lors de cette fuite, Yuri extirpera sa jeune sœur, Kira, des griffes de Panflov et ensemble franchiront un portail intersidérale.
Yuri a en sa possession un étrange objet cubique fait d'une matière inconnue appelé Epitaphe. D'après ses souvenirs, son père lui en aurait fait cadeau et a donc une grande importance à ses yeux. Malheureusement pour lui, il se le fait dérober par Valantin, un puissant pirate de l'espace et se met alors à sa recherche. C'est ici que la réelle aventure débute.
Pour retrouver son Epitaphe, Yuri devra traverser et explorer plusieurs galaxies. Ces galaxies comprennent le Petit Nuage de Magellan (Small Magellanic Cloud) et le Grand Nuage de Magellan (Large Magellanic Cloud), connecté par une structure de gaz et d’étoiles appelée le Courant Magellanique. Pendant son périple, il déjouera les plans de cynique pirates, effectuera des missions de sauvetages et prendra part à une guerre opposant deux puissantes nations. L'issu et les retombées de cette guerre seront déterminées par le camp que vous aurez choisi. En effet, Infinite Space bénéficie d'un scénario ouvert où le joueur est libre de ses actes amenant plusieurs développement dans l'histoire. Certaines branches ne seront en revanche plus accessibles et empêcheront d'acquérir certains modules ou la possibilité de recruter divers personnages.
L'action se corse un peu plus lorsque Yuri découvre des ruines sur une planète abandonnée révélant qu'il existe plusieurs Epitaphes. Grâce à l'une d'entre elle, il activera un portail inactif (Dead Gate) et accédera, entre autre, à la planète d'Adis, Sainte Nation ayant le plus d'influence en matière politique. Elle fut fondé par les premiers humains qui avaient découvert le LMC et leur religion, appelée Adisisme, prône que « l'Homme doit vivre sur terre ». En revanche, seul un petit groupe de personnes ayant les faveurs des Patriarches est autorisé à voyager dans l'espace pour les ressources, le commerce et les affaires politiques.
C'est lors d'une mission sur la planète d'Adis que Yuri apprendra l'existence de Suzerains (Overlords), de puissantes entités qui créèrent les univers. Ils s'étaient révélés aux premiers humains, les Terriens, il y a de cela des milliers d'années, leur offrant la technologie pour voyager à la vitesse de la lumière et les moyens pour le supporter physiquement. Une fois que la race humaine se serait étendue à travers l'univers, les Suzerains amorceraient la Fin des temps...
Le thème majeur du jeu est la quête de l'humain à comprendre les raisons de son existence à travers l'univers et Hifumi Kouno (président du studio Nude Maker) et Atsushi Inaba (président de Platinum Games) se sont inspirés d'œuvres philosophiques de science fiction. [Nous sommes] des fans des auteurs de science-fiction Arthur C. CLARKE et Greg EGAN. L'humanité est faite pour observer et elle définit les lois qui régissent l'univers à partir de ses observations. Nous voulions explorer, dans le jeu et à travers son scénario, l'idée de savoir ce qu'il se passerait s'il n'y avait non pas des espèces extraterrestres mais des espèces humanoïdes qui s'observaient les unes et les autres. C'est ainsi que les thèmes des Enfants d'Icare sont entrés en jeu. Quel est le rôle de l'humanité ? Pourquoi est-elle là pour observer l'univers ? (interview d'IGN traduit par Mata-web)
On peut également voir une petite inspiration avec la mini-série éponyme V (les envahisseurs) de 1983, remis au goût du jour en 2009, avec l'arrivée d'extraterrestres sur Terre. Ces êtres offrent une technologie avancée mais bientôt l'humanité se pose des questions quant à la nature et les réelles intentions de ces étranges bienfaiteurs. Évidémment, le parallèle que l'on peut faire s'arrêtera là délaissant ainsi les quelques retentissements.
Ambiance
La bande sonore a été principalement produite par Masafumi Takada et Jun Fukuda. Ces deux compositeurs avaient déjà œuvré ensemble, notamment sur Steel Battalion, et ils réussissent à retranscrire l'immense étendue de l'espace (comme The Profound, disc 1, piste 9). La plupart sont interprétée par l'Orchestre Symphonique de Tokyo et un chanteur viendra même apposer sa voix lors de certains combats clés (vers la fin du jeu). Malheureusement, quelques lyrics ressortent assez mal sans doute lié aux limitations techniques de la console... ou du taux de compression choisi.
Mention spéciale à la piste n°14 du disque 1: Chelsea.
La bande original est sortie le 29 juillet 2009 et publiée par Geneon Universal Entertainment.
Verdict
Souffrant d'un menu très austère, de quelques problèmes de compressions (audio comme vidéo), le jeu de Platinum Games et de Nude Maker a en revanche d'autres atouts en main. Le titre se prend relativement vite en main (pour peu qu'on ai suivi le tutorial) et l'histoire, bien que centré dans un premier temps sur le héros, se suit relativement bien. Inspiré par le roman d'Arthur C. CLARKE baptisé Les Enfants d'Icare publié en 1953, le scénario amène plusieurs développement dans la trame principal mais sans interférer sur sa conclusion. Un jeu toutefois réservé aux personnes aguerris ou celles se posant des questions sur l'existentialisme. A méditer donc mais la tête remplie d'étoile.
Statut
Pour information, voici les caractéristiques de ma sauvegarde:
- Temps de jeu: 54h51min
- Vaisseaux: 87%
- Chasseurs: 57%
- Personnages: 86%
- Observations célestes: 83%
New Game +:
- Temps de jeu: 83h25min
- Vaisseaux: 97%
- Chasseurs: 82%
- Personnages: 95%
- Observations célestes: 96%
NB: le mode New Game+ permet de recommencer l'histoire en conservant le niveau de son équipage ainsi que son argent.
Extra Mode:
- Temps de jeu: 10h02min
Dragon Quest V: la fiancée céleste a été développé par Chunsoft et publié par Square Enix le 27 septembre 1992 au Japon. Il faudra attendre 17 ans pour qu'une adaptation occidentale arrive sur le vieux continent, développé cette fois ci par ArtePiazza. C'est le seconde volet de la trilogie Zénithienne après Dragon Quest IV: l'Épopée des élus.
L'histoire
Cette entrée dans la trilogie Zenithia fait place à un voyage qui transcende trois générations. Vous commencez votre aventure en tant que petit garçon avec une curieuse disposition pour l'exploration. Vous accompagnez votre père Pétros à la découverte du monde. Sur l'invitation du roi de Cobourg, Pétros se voit confier la garde du prince Harry de Reinhart. Malheureusement il se fera enlever en même temps que vous et c'est en tentant de vous sauver que Pétros se fait terrasser par le Roi des démons Gema. Dans son dernier soufle, il vous confie sa lourde quête: celle de trouver le Héros légendaire.
Gameplay et particularités
Le gameplay ne bouge pas d'un iota par rapport au jeu de ce genre. Il en va de même pour l'architecture de cet opus puisqu'il est dans la continuité du premier volet: on reprend la base, on ajoute et/ou change des personnages/monstres et ont fait une nouvelle histoire. Voilà ce que l'on peut reprocher à Dragon Quest V.
Le seul ajout est l'apparition d'un jeu de plateau TNT, fonctionnant comme le jeu de l'oie. Plusieurs récompenses assez intéressante sont à la clé mais, comme pour le casino, il faudra compter sur la chance pour les décrocher.
En revanche, bien que l'histoire générale est connue (un méchant monstre veut ressusciter un autre encore plus méchant), le scénario est quant à lui plus intéressant. Vous pourrez choisir votre épouse mais surtout voir vos progénitures évoluer. Non seulement vous aurez l'occasion de les incorporer dans votre équipe mais il sera également possible de dresser les monstres que vous combattez. Un peu comme dans Pokemon, le maître mots ne sera pas de les attraper-tous (car impossible), mais plutôt d'intégrer les monstres les plus bénéfiques à votre équipe.
Une fois l'histoire principale arrivée à son terme, un dungeon optionnel est disponible pour prolonger l'aventure. Lorsque vous terminez le dernier plateau TNT, un personnage supplémentaire se joindra à votre équipe. N'ayant pas eu le courage de continuer, sans doute un peu gavé par les Dragon Quest, je me suis arrêté qu'à la fin de l'histoire principale.
Statut
J'ai terminé le jeu en 32h55min.
Voici le statut et l'équipement de mon équipe en fin de parcours:
Héros (lvl 40)
Équipements: Épée royale, manteau de pourpre, bouclier royal, couronne solaire, brassard de météore.
Nolan(lvl 38)
Équipements: Épée royale, armure zénithienne, bouclier zénithien, casque zénithien.
Inga (lvl 38)
Équipements: Fouet de gringham, robe de princesse, bouclier d'argent, tiare d'or.
Antonin (lvl 36)
Équipements: Épée de l'enfer, armure de feu, bouclier d'ogre, heaume d'hadés.
Smilodon (lvl 38)
Équipements: Crocs d'orichalque, robe flottante, heaume de fer, ruban de Bianca
Bianca (l'épouse) (lvl 34)
Équipements: Lame des fées, body d'ange, heaume royal, amulette elfique.
Personnages peu joué: Innocent (lvl 32), Sancho (lvl 33).
Les images des personnages proviennent du site Dragonquest-fan.com.
Sands of Destruction (ou World Destruction) a été développé par Imageepoch et publié par Sega le 25 septembre 2008 au Japon. Il est sorti le 12 janvier 2010 aux Etats-Unis et il n'est pas prévu pour atteindre le vieux continent. Un animé de 13 épisodes produit par le studio I.G a été diffusé en 2008.
Histoire, gameplay et particularités
Sand of Destruction est l'œuvre d'un groupe de vétéran dans l'univers du RPG qui ont tenté de créer un bon titre sur console portable. Le résultat est proche de l'attente, mais plusieurs défauts impossible à oublier viennent entacher ses qualités.
Le système de combat est superficiellement similaire aux autres RPG Japonais, avec un mode de tour par tour. Plusieurs choses différent cependant.
Le nombre de points d'actions d'un personnage n'est pas fixe. En effectuant des attaques, vous pouvez gagner des points d'actions supplémentaires lorsque le personnage assène un coup critique. Un personnage peut obtenir jusqu'à 6 points d'actions par tour de cette manière avec à la clé la possibilité de déclencher une attaque spéciale ou un puissant sort qui n'était pas disponible en temps normale. Pour apporter une touche de fraîcheur au système de combat, les ennemies volant sont affichés sur l'écran supérieur de la console. Pour les atteindre, vous devez choisir une attaque spécifique que ceux qui sont au sol.
Outre les points d'expériences, les personnages obtiennent des points de customisations (CP) utilisés pour améliorer les compétences physiques ou magiques. L'originalité est qu'en augmentant par exemple l'attaque physique, la précision diminue et inversement. Aussi, il faudra trouver un juste milieu puisque les développeurs ont, à juste titre, apporter une restriction.
Chaque techniques peuvent être augmentées après un certain nombre d'améliorations mais une seule verra son utilisation grandement modifiée: les flurry au sol. En effet, en les augmentant, elles permettront au joueur de les lier ensemble. Ce qui demandera par exemple 3 points d'actions s'exécutera en une seule chaîne d'action, triplant ainsi les dégâts occasionnés à la fin.
Un système de "quote" confère un bonus lorsqu'un personnage lance une citation au cours d'un combat. Ils seront en revanche débloqué au fur et à mesure de la progression dans l'histoire ajoutant une touche originale de personnalisation.
Plusieurs choses combinés ensemble rendent cependant le système de combat mal équilibré amenant à réduire la difficulté et le challenge. La première est la possibilité mentionné plus haut d'enchaîner les attaques de types flurry au sol rendant les ennemies peu résistant. La seconde est qu'occasionnellement de puissants ennemies apparaissent et peuvent anéantir l'équipe du joueur très rapidement si l'opportunité se présente. Les derniers boss ont en revanche beaucoup plus de point d'actions que la moyenne et peuvent lancer des attaques plus fréquemment amenant parfois un Game Over alors que le combat venait d'être engagé.
Les combats dans Sands of Destruction peuvent décevoir mais le scénario a un peu plus d'intérêt. Tout commence avec l'arrivée de Morte, une agent du front pour la Destruction du Monde. Elle est déterminée à mettre un terme au monde tel qu'il est régit et agit plus comme une terroriste, changeant l'image du Héros traditionnel. En effet, l’humanité est asservie par de puissants hommes-animaux (ferals) gouvernés par des « Beastlords ». Kirie apparaît comme un jeune homme sans particularité qui est interrogé par les leaders de ce monde et où une voix mystérieuse le désigne comme le Destructeur. Inconsciemment il déclenche un incroyable pouvoir, réduisant sa ville natale en sable. Le bruit d'une telle catastrophe se répand rapidement et Morte se dirige tout droit sur celui qui l'a provoqué.
La suite de l'histoire n'est peut-être pas un chef d'œuvre mais les personnages sont amusants et la narration se déroule naturellement. Diriger une équipe pour les mener à la destruction du monde n'est quand même pas anodin.
Esthétiquement parlant, le jeu est dans la moyenne de ce que propose la ludotéque de la Nintendo DS. La bonne animation et l'esthétisme sont compromis par un recyclage flagrant des sprites des ennemies et des choix du détails parfois un peu trop agressifs (sol du port de Viteau). La durée de vie est d'environ une vingtaine d'heures y compris en accomplissant les quêtes annexes (pour chaque personnages). En revanche la re-jouabilité est quasi-nulle étant donné que les personnages progressent (très) rapidement.
Statut
J'ai terminé le jeu en 21h52min.
Voici le statut et l'équipement de mon équipe en fin de parcours:
Kirie (lvl 69)
Équipements: Destruct Blade, Crimson Jacket, Herculean Ring, Orange Amulet.
Taupy(lvl 69)
Équipements: Friend's Gloves, Martial Bandana, Warrior's Ring, Orange Amulet.
Rhi'a (lvl 69)
Équipements: Omega, Superior Cuirass, Gothic Heels, Cat's Paw.
Agan (lvl 59)
Équipements: Ganza Whip, Dust of Venus, Sand King's Turban, Assault Headband.
Morte (lvl 61)
Équipements: Infini, Superior Cuirass, Knee-high Boots, Vanguard Wing.
Naja (lvl 62)
Équipements: Silverwolf Fang, Wolf King's Garb, Red Scarf, Beastlord's Secret.
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