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21 Déc.
Miss France 2008

Après la publication de photos d'une nageuse française, des idylles d'un président, voici cette fois ceux de miss France 2008!

A l'inverse du second, c'est encore une fois à l'encontre des intéressés que des images suggestives ont été dévoilés.
Outre le fait que cet acte ne peut qu'être considéré comme d'une grande lâcheté de la part de(s) auteur(s), il est d'autant plus déplorable que la presse people Française y voit une pépite d'or à exploiter au maximum.
Une série américaine (Dirt avec Courtney Cox) dévoile assez bien le phénomène de la presse à scandale et jusqu'à quel point ils vont pour écrire leurs articles. Malheureusement, la contagion a déjà fait des victimes.
Money rules the world...

Pour les incrédules, les photos ont été réalisés il y a de cela 3 ou 4 ans pour le compte de Pardon!, société de prêt-à-porter Réunionnaise. Voici un communiqué officiel à la suite de cet événement:

Suite à la publication par le magazine Entrevue de photos de Valérie Bègue, la société Pardon! Création tient à préciser qu’elle n’a en aucun cas fourni elle-même ces clichés.

Ces photos ont été prises dans le cadre d’une recherche artistique avec un photographe, Laurent Ducandas, dont les travaux n’ont finalement pas été retenus par la marque. Pardon! Création n’a jamais utilisé ces clichés dans une quelconque campagne.

Ces photos ne sont pas la propriété de Pardon! mais celle du photographe, aujourd’hui installé en Nouvelle-Calédonie.

Comme Pardon! l’annonçait la semaine dernière sur ce site , nous avons été sollicité par le magazine Entrevue pour fournir des photos « osées », suite à l’envoi d’un mail - anonyme évidemment - signalant leur existence. Mais nous avons été choqués par cette démarche, et l’avons immédiatement dénoncée. (cf Le Quotidien du mercredi 12/12/07)

Dans ces événements, Pardon! tient à apporter son soutien à Valérie Bègue, miss France 2008. Et lance dès demain une pétition en ligne et dans ses boutiques pour demander la démission de Mme De Fontenay !

Par ailleurs, Pardon! engage dès à présent des poursuites judiciaires à l’encontre du magazine Entrevue par le biais de Me Collard, pour avoir publié, en plus des photos de Valérie Bègue, des photos extraites du manifeste Pardon ! sans autorisation. Une publication qui, dans leur mise en scène, porte atteinte à l’image de la marque.

Le directeur de Pardon! Création
Peter Mertes

19 Déc.
kaiji

Gyakkyou Burai Kaiji: Ultimate Survivor est l'anime à ne pas rater avant la fin de cette année 2007.
Tiré du manga Tobaku Mokushiroku Kaiji par Nobuyuki Fukumoto, il raconte comment un homme, Kaiji, sera obligé à participer à des "jeux" afin d'éponger ses énormes dettes. Tout commencera par un alléchant emprunt contracté qui lui permettait pourtant de sortir de sa vie de raté et de malchanceux.

On va être honnête, le style graphique adopté pourra en rebuter certains. Les traits sont assez épais sans pour autant être grossier. Si vous adorez les animés avec des playboys et des tops modèles avec un bonnet F... regarder quand même, vous serez peut-être surpris, mais s'arrêter à ce détail est néanmoins regrettable.
Outre le chara-design particulier, le véritable intérêt réside dans la psychologie des personnages et l'ambiance générale imposée par le fil des événements: machiavélique. Tout est subtilement pensé à tel point que la réaction des personnages et leurs modes de raisonnement vous surprendront.
Ici, tout est basé sur une torture psychologique tellement forte qu'on ne peut qu'être surpris et effrayé à la fois. On se demanderait même si l'auteur ne cherche pas à tester la limite de l'esprit humain tellement les coups bas, calculs sans fin et vices sont présents. L'esprit humain peut-il envisager de tels jeux aussi "pervers" et "démoniaque"? Faut-il crier au génie? Tant que cela reste dans le monde de la fiction, pourquoi pas...

Voici un aperçu des deux premiers jeux de la série.

Le premier jeu est le Janken (pierre, papier, ciseaux pour les occidentaux) mais avec des règles modifiées qui sont:
- chaque participants reçoivent un nombre égale de cartes aléatoire et 3 étoiles
- chaque participants est obligés avant le début de la partie d'emprunter une somme d'argent entre 2 et 10 millions de yens.
- un taux d'intérêts de 1,5% est appliqué toutes les 10 minutes.
- un tableau indique le nombre de cartes distribués de chaque natures et le temps écoulé. Ils sont identiques au début du jeu.
- la durée du jeu est fixée à 3 heures.
- Toutes les cartes doivent être utilisées à la fin du temps impartie.
- les cartes ne doivent être exclusivement joués lors d'un duel entre 2 adversaires consentants.
- les cartes utilisées sont retirées du jeu et décomptées des cartes restants à jouer.
- un duel amenant à un match nul ne fait pas recommencer la dernière partie jouée.
- lorsqu'un participant remporte un duel, il prend une étoile à son adversaire.
- si un participant perd toutes ses étoiles, il est envoyé dans une chambre close.
- lorsqu'un participant a utilisé toutes ses cartes et a au moins 3 étoiles, il est "sauvé".
- en cas de fraude d'un participant, il est automatiquement envoyé dans la chambre close.

Aux premiers abords, cela semble assez facile mais on y apprendra que la somme d'argent allouée sera un élément primordiale dans ce jeu. En effet, les candidats peuvent marchander comme ils le souhaitent leurs cartes ou leurs étoiles.
Pour éviter de tout divulguer, sachez qu'à la fin du temps réglementaire, les candidats avec encore 1 étoile peuvent négocier avec ceux qui ont eu plus de chance...

Le deuxième jeu est un peu plus simple et s'intitule Human Derby (à traduire par course humaine):
- 12 candidats doivent se porter volontaire sans connaître la nature du jeu auquel ils vont participer
- les candidats sont ensuite réunis par groupes de 3 sur une plateforme en hauteur. Ils doivent rejoindre une autre plateforme en face, en passant par une longue poutre. Le vainqueur empoche 20 millions, le second 7 millions.
- les poutres ne se croisent pas.
- les candidats ne doivent pas toucher les poutres avec leurs mains.
- si des candidats tombent, la chute n'est pas mortel mais suffisante pour se faire extrêmement mal. Aucun filet de protection n'est installé.

Tout semble à croire qu'il faut être le premier à s'élancer afin d'être assuré de finir dans les premières places. Outre le fait d'avoir un bon équilibre, partir en premier s'avère être au final un énorme désavantage. Aucune règle n'interdit en effet à pousser un candidat...

A cet instant, 12 épisodes ont été diffusés et il faudra patienter (ou lire le manga) pour connaître les suites des aventures de Kaiji.

AkagiAkagi

AkagiAkagi

L'auteur, Nobuyuki Fukumoto, n'en est visiblement pas à son premier ouvrage de ce type puisqu'il a écrit Akagi, un manga sur l'univers du Mahjong (un peu comme Hikaru no go) où les capacités psychologique des personnages sont mises à rude épreuves. Du fait de sa popularité, un film à même été réalisé pour se terminer en série animés en 2005.

Akagi

15 Déc.

Ajout dans la Web TV de:
- promotion du nouveau parfum de Coco Chanel: Coco Mademoiselle
- Trailers de Final Fantasy XIII et Versus XIII. Les vidéos en grandes résolutions sont également visionnables sur gametrailers.

Elsemi est actuellement en pleins travaux sur un de ses émulateurs: Crystal Emu. Alors que l'on pensait que 2 jeux étaient sortis (Evolution Soccer et The Crystal King) sur cette plateforme, il semblerait que le système de Brezzasoft en ait accueilli beaucoup plus. Connu sous le nom de "Zealer Board" en Corée, voici une liste non exhaustive de jeux référencés sur ce support:

- Office Yeo In Cheon Ha: jeu de puzzle et édité par Danbi System (2001).
Les protagonistes sont 3 jeunes employées. Un portage sur PC a été réalisé en 2001 par e-sofnet.

Office Yeo In Cheon Ha

- Top Blade V: jeu de combat (2003) et édité par EXPOTATO Corp

Top Blade V

- Cutey Fatty: jeu de tir à la vertical et édité par Wecom (2002).
Une fille appelée "Cutey Fatty" et faisant plus de 100kg rêve de devenir une superbe top modèle. Elle doit donc perdre du poids en évitant de toucher à tous ses plats favoris dans les alentours. Ses ennemies sont les hamburgers, cookies au chocolat, les glaces etc. Elle doit combattre ses envies et perdre du poids en mangeant des aliments plus sains tels que les fruits et légumes. Un indicateur de poids s'affiche lorsque vous jouez et vous pouvez en perdre plus facilement en faisant des exercices intensifs en découvrant des portes secrètes. L'héroïne est assistée par son jolie chien Toto.
A noter que le jeu a été décerné en Corée en Octobre 2002.

Cutey Fatty

- Mahl Dalrijah,
- EuhRahtChaCha Mooh Daeri,
- Dong-geul Dong-geul Haerong-yi,
- Bohmool-Seom.

Pour ceux que ça intéresserait, vous trouverez les manuels du Zealer Board (Coréen) et d'une révision, le Zealer Board Pro (anglais). [Edit du 10/10/09: lien supprimé]

Un jeu simple mais diablement efficace: Geometry Wars Galaxies. Disponible sur Xbox, Wii et Nintendo DS, vous devez dégommer tout ce qui bouge. Le système de High Score est drôlement additif.

Geometry wars Galaxies high score

Geometry wars galaxies

Fedora est une distribution de linux, le système d'exploitation entièrement libre. Voulant tester linux et découvrir ce monde obscure, j'ai d'abord commencé par Mandriva, Ubuntu et OpenSuse. Malgré leurs différences, ils sont compilés du même et dernier noyau disponible et, si un problème matériel se pose à l'un, il y a de grandes chances que le même problème se retrouve dans les autres distributions.
Ainsi, à cause d'un composant issu du noyau (Kernel dans le jargon), Linux "fusionne" 2 disques durs en 1 seul. En examinant ce phénomène de plus près, le coupable serait le device mapper qui gérerait le LVM (Logical Volume Management). Point de RAID activé au final mais qui semble fonctionner, en gros, de la même manière.
Après avoir tenté toutes les combinaisons possibles que m'affichait l'écran de partitionnement, j'ai dû me résoudre à accepter la configuration par défaut. Avoir la distinction de tous mes disques auraient été l'idéal pour avoir ce type de configuration:
- sda: /boot, /etc,
- sdb: /home et toutes les données diverses et variées.
Sans que cela soit un frein, l'installation se déroule tranquillement pour se terminer sans encombre majeur.

Après un premier reboot traditionnel, on arrive à l'écran d'identification de l'utilisateur. Une fois le login et le mot de passe entré, on arrive dans le vif du sujet: le bureau.

loading

login

KDEL'interface KDE de Fedora est assez sobre et ressemble assez brièvement à celui de Windows. L'avantage de celui de Linux est qu'il intègre nativement un système de bureau virtuelle permettant de "switcher" de bureau sans avoir à fermer toutes les applications ouvertes. Très pratique lorsque l'on utilise plusieurs logiciels en même temps. En activant l'accélération 3D de la carte graphique et en ajoutant les effets 3D de Compiz Fusion (comme son nom l'indique, fusion de Compiz et de son fork: Beryl), on obtient des résultats assez sympathiques notamment lors d'ouvertures/fermetures des dossiers, déplacements de fenêtres. Le plus innovant et la gestion des bureaux virtuelles où l'on peut s'amuser à les pivoter comme des facettes d'un cube.
KDE est donc un environnement de bureau libre qui intègre divers logiciels (messagerie, internet, audio, encodeurs etc...). La navigation dans les dossiers se fait par l'intermédiaire de Konqueror qui fait également office de navigateur internet par défaut.
L'affichage par défaut des dossiers se fait par icône et vous avez la possibilité d'afficher la liste détaillée. Sauf que si vous voulez afficher uniquement la liste, vous ne pourrez pas, faute d'option disponible à cet égard. Par ailleurs, Konqueror n'enregistre pas automatiquement vos paramètres lorsque vous redémarrer le système. Un peu gênant tout de même mais on va laisser planer le doute que je n'ai pas trouvé où sauvegarder ses choix.

fedora kde

Comme pour tous systèmes d'exploitation, un panneau de configuration comme pour windows permet de faire les réglages du système et voir si tout fonctionne correctement.
L'installation et la désinstallation de programmes se fait principalement par le gestionnaire des paquets (sorte d'ajout/suppression des programmes à la windows) appelé YUM. Chaque distribution ayant son propre gestionnaire, tous fonctionnent de la même manière, à savoir qu'ils listent tous les composants disponibles pouvant être téléchargés à votre environnement. Pour y accéder, il faut se connecter en mode "root" (superutilisateur).
Les programmes sont propres à chaque distribution et sont pré-compilés (RPM Package Manager) pour être rapidement utilisables. Tout cela devient un jeu d'enfant lorsque l'on sait quoi installer... puisque 95% du listing du gestionnaire des paquets reste incompréhensible pour un utilisateur lambda. Même si les choix d'installation se fait par catégorie (environnement, internet, graphiques, développement etc..), les noms et leurs descriptions, quand il y en a, sont trop obscures.
Par ailleurs, les programmes proposées ne sont généralement pas les dernières versions disponibles et il faut parfois attendre un long moment avant qu'ils soient intégrés et proposés dans le gestionnaire des paquets. Ainsi, si vous ne voulez pas attendre, vous pouvez vous même les installer manuellement en compilant les sources pour votre propre distribution. Pour cela, il vous faudra avoir les programmes de compilation et lancez les commandes adéquates, à savoir en mode "root", taper dans une fenêtre de commande après avoir décompressé les sources dans un répertoire:

./configure
make
make install

Par exemple, Fedora propose la version 0.96 de amsn, un clone de Windows Live Messenger (Auparavant MSN Messenger), sortie le 04/11/2006. La version 0.97RC1, disponible depuis 21/05/2007 et toujours en développement, ajoute la fonction d'envoyer des messages aux contacts qui sont hors ligne.
Globalement c'est relativement simple de compiler soit même une fois que l'on a compris le fonctionnement. On peut cependant remarquer que les programmes sous linux sont généralement plus "lourd" que ses homologues windows.
L'installation se fait obligatoirement sous la session "root". Pour passer des instructions sous cette session, rien de plus simple. Il suffira de taper ceci dans une fenêtre de commandes:

su -

Après avoir découvert tous les nouveaux programmes disponibles, intéressons nous aux matériels en lui même. L'affichage n'a posé aucun problème si l'on suit rigoureusement les tutoriaux sur le serveur X. Une mauvaise manipulation et vous n'aurez tout simplement plus rien au redémarrage de votre session.
Une petite remarque se fait aux options de mon écran. Alors que sous windows, je peux monter la fréquence de rafraîchissement à 75hz, linux me bride à 72hz... Bon 3hz en moins c'est pas bien méchant mais ça reste tout de même assez intriguant sachant que cette fréquence baisse en même temps que la résolution d'affichage.

Un point noir reste tout de même à la configuration des claviers et souris multimédia. Même si la faute revient principalement aux constructeurs qui ne proposent pas des drivers pour le système linux, il est à regretter que cela reste un véritable cauchemar à tout réussir à paramétrer. Heureusement de gros efforts ont été effectués dans les distributions linux pour intégrer aux maximums toutes le fonctions des périphériques d'entrées. Cependant, les tutoriaux sont parfois assez difficiles à assimiler même si l'on suit strictement tout ce que l'on propose. A chaque utilisateur, son environnement et ses propres périphériques. Ainsi, si cela marche chez l'un, rien ne garantie que ça fonctionnera chez vous.

Enfin le problème récurrent restera pour moi ce fichu device mapper puisque je ne vois pas distinctement mes disques durs. Pire, aucune solution concrète n'a été trouvé à l'heure actuelle à ce problème lorsque j'en ai fait part à la fois sur le forum officiel de Fedora et/où sur d'autres distributions. Si vous avez un problème où une demande précise, vous pourrez toujours prier bien fort avant qu'une solution ne soit trouvée.

Ainsi, malgré qu'il y a du très très bon, des handicaps majeurs m'ont obligé à renoncer à utiliser ce système d'exploitation. Un dual boot m'aurait permis de continuer à progresser sous linux. Il faut croire que non. J'attends donc la prochaine version de Fedora pour retenter l'aventure qui intégrera la version 4.0 de KDE qui a annoncé toute la liste de nouveautés. Ça promet.

Orange

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